???? 5 500 transactions immobilières par an
Le marché du viager et de la nue-propriété compte environ 5 500 transactions annuelles, générant ainsi 1 milliard d’euros de pouvoir d’achat injecté dans l’économie française chaque année. En 2021, ce secteur a connu une croissance de 6 %, une tendance qui s’accélère chaque année depuis près de dix ans.
???? Un investissement lucratif
La rentabilité annuelle moyenne d’un investissement en viager ou en nue-propriété s’élève à 6,6 % pour une durée d’investissement de 14,7 ans.
???????????????? Des vendeurs souvent en famille
L’âge moyen des vendeurs dans ce domaine est de 74,3 ans. La majorité des transactions concernent des retraités âgés de 65 à 90 ans, avec 39 % de femmes seules, 36 % de couples et 25 % d’hommes seuls. Pour 34 % d’entre eux, la vente vise à financer leurs besoins quotidiens, notamment grâce à un revenu complémentaire moyen de 732 € par mois (rente viagère), ainsi qu’à des économies significatives sur les charges et les impôts en vendant leur bien. Cela leur permet également d’accroître leur patrimoine financier de 163 % grâce au capital reçu immédiatement (bouquet moyen de 72 597 €).
Pour 21 % des vendeurs, l’objectif est de préparer leur succession et de faire des donations à leurs proches. Contrairement à une idée reçue, 68 % des vendeurs ont des enfants, souvent impliqués dans le projet. Pour 20 % d’entre eux, il s’agit de se permettre davantage de loisirs : voyages, restaurants, sorties, etc. Enfin, 11 % souhaitent protéger leur conjoint, le revenu complémentaire étant entièrement réversible entre époux.
???? 271 000 €, la valeur moyenne des biens
Les maisons représentent 59 % des transactions, tandis que les appartements en constituent 41 %, avec une valeur moyenne de 271 000 €.
???? Des investisseurs locaux
La majorité des investisseurs sont des particuliers (93 %), âgés en moyenne de 46 ans, dont 71 % sont en couple. Un nouveau phénomène émerge : de plus en plus d’investisseurs institutionnels s’intéressent à ces solutions à fort impact social, représentant désormais 7 % des transactions, alors qu’ils étaient quasiment absents il y a dix ans. La plupart des ventes sont réalisées par des investisseurs de la région, avec 60 % des acquéreurs particuliers qui investissent localement, 28 % venant d’autres régions et 12 % résidant à l’étranger.